Poultoque
Nelly gagne des sous, ça on l'aura compris. Mais Nelly gagne aussi des chèques resto (elle s'indignera en disant qu'elle ne les "gagne" pas mais moi j'en ai pas du tout alors je suis jaloux, c'est normal!). Et à côté de chez nous il y a un complexe alimentaire avec un boucher, un fromager et un poissonnier. Et il se trouve que ces gredins prennent les fameux chèques. Du coup avec Nelly, comme on avait très faim, on a acheté un bon gros poulet rôti!!
Il faut dire que les steaks hachés carrouf' on commence à saturer.
Mais là où l'aventure commence c'est que pour faire le montant exact du chèque (ce sale boucher ne rend pas la monnaie) on a dû acheter du jambon serrano coupé très fin...(et là vous vous dîtes "la vache mais c'est fou la vie à Paris").
Nous n'étions pas au bout de nos efforts.
Après avoir décarcassé le volatile nous avons péniblement dû nous rendre à l'évidence: il n'y avait pas de sot-l'y-laisse! J'ai compris, malheureusement trop tard, qu'il nous aurait été impossible de le trouver étant donné que Nelly était persuadée que l'aile et la cuisse sont la même partie...(elle ergotera qu'elle croyait que l'aile relie le manchon au dos...je ne suis pas sûr que ce soit mieux mais bon...)
Pfiou moi des journées pareilles ça me vide de mon énergie.
Les plus observateurs verront qu'Arthur doit prendre rendez-vous chez le podologue.